« Le BioPark met en commun des moyens et des compétences dans le domaine des sciences du vivant. Au cœur du BioPark se trouve une Plateforme Technologique connexe à une Pépinière. »
Objectifs du BioPark, mesurer l’impact de stresseurs chimiques, pathogènes et nutritionnels sur la santé des pollinisateurs (abeille domestique et solitaire et bourdon) sur « simple prise de sang ».
Nous nous intéressons à la caractérisation de l’état immunitaire de l’abeille et de ses relations avec ses stresseurs environnementaux (chimiques, changements climatiques et alimentaires) et ses pathogènes (virus, microsporidies, bactéries, acariens, etc.). Notre approche repose sur une cartographie moléculaire par spectrométrie de masse.
L’imagerie moléculaire par spectrométrie de masse par MALDI couplée aux études protéomiques représente une approche innovante (histoprotéomie moléculaire in situ) que nous développons pour caractériser des marqueurs inflammatoires au sein d’infiltrats immunitaires de foie de patients atteints de pathologies hépatiques telles que la cirrhose et l’hépatocarcinome.
Nous avons mis au point une nouvelle technique d’extraction de protéines cuticulaires d’insectes. Nous l’avons appliqué à l’étude des récepteurs du puceron aux virus de plantes par une approche protéomique par spectrométrie de masse à haute résolution à partir de l’acrostyle des stylets et des glandes productrices de ces derniers.
Nous avons suivi par spectrométrie de masse à haute résolution l’évolution du protéome excrété par des tissus testiculaires maintenus en culture ex vivo en présence de pesticides (individuels ou en cocktail), en complément d’études cytologiques et transcriptomiques de ces mêmes tissus.